De Buenos Aires
à Valparaiso……..
La conquête de l’ouest dans un fauteuil

J’ai refait tous les calculs, ils confirment l’opinion des spécialistes.
Notre idée est irréalisable.
Il ne reste qu’une seule chose à faire :
la réaliser !
Pierre-Georges Latécoère

Souhaitant transformer le rêve fou de l’entrepreneur Pierre-Georges Latécoère en réalité, « l’Aeropostale » ouvre la première voie aérienne de transport de courrier entre Buenos Aires (Argentine) et Santiago du Chili, en 1929.

Rêve fou car, à l’époque, il fallait traverser la cordillère des Andes aux commandes d’avions ne le permettant pas, théoriquement.

Et pourtant… le pari fut gagné !

Aujourd’hui le rêve renaît :

Jacqueline (artiste photographe), Robert (artiste musicien) soumettent à Sébastien, personne paraplégique, l’idée de reprendre le tracé de « l’Aéropostale » et de suivre les grands hommes qui en firent l’histoire.

Toutefois, un défi supplémentaire les attend.
Cette fois-ci, il ne s’agira pas de voler.

Le voyage se fera sur terre,
en reliant les deux villes emblématiques.
Un défi d’envergure
que Sébastien accepte de relever !

Vous l’aurez compris, ce nouveau « rêve fou » n’aura pas que pour seul objectif de rendre hommage aux pionniers de l’aviation que furent Guillaumet, Mermoz, Daurat ou encore Saint-Exupéry.

Au travers de ce Road trip de 1600 km, nos trois amis, accompagnés d’Alain (réalisateur), veulent délivrer un message poignant qui aura, soyons en sûrs, valeur d’exemple :

Les personnes handicapées
sont avant tout « handi-capables »!

Ils veulent démontrer que le Handicap
souffre, surtout, des limites
que les préjugés de chacun lui imposent.

Sébastien, paralysé à partir du sternum, traversera donc l’Argentine et le Chili d’Est en Ouest, en passant par la Cordillère des Andes, reliant les deux océans (Atlantique et Pacifique), à la force de ses bras, de sa détermination et…avec l’appui de ses amis.

Car il s’agit bien là d’un projet où l’Humain prime.

Démontrons qu’ensemble
nous sommes capables de déplacer les montagnes.

Passant par des dénivelés parfois sous le niveau de la mer, franchissant des cols à près de 4000 mètres d’altitude (point culminant de la « Ruta 7» à la frontière Argentine/Chili), pour revenir au niveau de la mer (l’Océan Pacifique à Valparaíso).